Si le premier Ministre espérait calmer la colère des retraités en exonérant 100 000 d’entre eux de la hausse de la CSG, c’est raté. Il a simplement montré que l’on peut également corriger l’injustice pour l’ensemble des retraités.

Les manifestations des 1500 retraités de la Vienne le 15 mars à Poitiers et Châtellerault 200 000 au plan national ont marqués les esprits.

La presse locale et nationale s’en est fait échos, le Président de la République déclarant après le 15/03 qu’il "ne sentait pas la colère dans le pays !!!" Il l'a reconnu quelques jours plus tard essayant toutefois de la décrédibiliser en la qualifiant de « peur qu’il respectait » sans la trouver justifiée.

L’ampleur de la mobilisation a contraint le gouvernement à reconnaitre la place des retraités dans le pays et surtout l’impact de la mobilisation. Nous sommes loin d’avoir rassemblé tous les retraités qui sont prêt à agir avec nous. L’accueil réservé dans le initiatives ; diffusion de tracts , signatures de pétitions…le démontrent.

Il faut rappeler que la hausse de la CSG a été adoptée par le vote unanime des députés de la majorité présidentielle (merci les marcheurs...)

Nous appelons les retraités à s’associer, à signer la pétition unitaire et à exiger que cette injustice inacceptable soit corrigée.

Et c’est possible : le Premier Ministre a été contraint d’envisager lors du budget rectificatif du budget 2018 à la rentrée de déplacer le seuil des revenus à partir duquel la hausse sera appliquée. Qui peut le plus peut le moins et c’est ce que nous demandons : l’annulation de la hausse de la C.S.G et la revalorisation de nos pensions.