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Grâce aux millions de manifestant·es, le blocage de la réforme des retraites est une première brèche !

publié le 20/10/2025 à 11:09, modifié le 20/10/2025 à 11:36

continuons vers l'abrogation !

Lire le tract CGT

https://site2018.cgt-ud86.org/files/2025/10/943/20251017_Tract_retraites_budget_lecornu.pdf

 

Malgré le déni de démocratie, nous avons continué à porter l’abrogation dans chaque mobilisation

On entendait dans les médias des milliardaires, que cette contre-réforme était « vitale et urgente »... Pourtant, ils commencent à reculer en décalant l’application de la réforme.

Cela démontre leur faiblesse et notre force, la force du nombre !

Soutenus seulement par le patronat, ils sont passés en force par 49-3, pour nous voler les 2 meilleures années à la retraite contre l'ensemble des organisations syndicales, contre l'avis de la quasi-totalité de la population, mobilisée en masse.

Tous ceux qui ont défendu ce recul social ont subi des défaites électorales. C'est seulement le 5 juin dernier, journée de mobilisation CGT, que l'Assemblée nationale a pu se prononcer pour la 1ère fois, en votant majoritairement une résolution pour l'abrogation.

Ces dernières semaines, ce sont nos mobilisations, les 10 et 18 septembre et le 2 octobre, avec 2 millions de grévistes en cumul, qui ont continué de porter la revendication d'abrogation des 64 ans.

La suspension de Lecornu-Macron consiste à décaler l'application, pour mieux reprendre la réforme ensuite.

 

La CGT, comme les salarié·es, veut bloquer la réforme, c'est-à-dire geler l'âge départ légal et le nombre de trimestres pour gagner ensuite l'abrogation.

Les parlementaires doivent pouvoir enfin représenter l’avis de la population, et réellement suspendre la réforme en la bloquant immédiatement pour l’ensemble des générations, puis l’abroger !

Notre mobilisation a forcé le gouvernement à reculer sur le vol des deux jours fériés, mais pour le reste le budget Lecornu, c'est la copie du budget Bayrou…en pire !

Il reste l'année blanche qui est une année noire (désindexation des pensions, des prestations sociales, des salaires des agent·es de la fonction publique et du budget des services publics), la taxation des malades avec le doublement des franchises médicales, la suppression de 3000 postes de fonctionnaires et la menace sur les droits des privés d’emplois...

Pour financer nos services publics et réduire le déficit il faut au contraire de nouvelles recettes !

Comme les précédents, ce gouvernement épargne toujours les mêmes : les ultra-riches et les grandes entreprises, sous la pression du Medef et du grand patronat qu'il défend. Sans nouvelles recettes, le budget présenté sera toujours une facture à payer par les travailleur·euses, les précaires, les privé·es d'emploi, les retraité·es.  

Union Départementale CGT 86 - http://cgt-ud86.org

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