Le 9 mars 2016, les cheminots sont appelés à agir par la grève pour exiger des embauches, des augmentations de salaire ainsi quun haut niveau de sécurité autour dun décret socle (proposé par le gouvernement) qui déterminera la réglementation du travail et le temps de travail de tous les cheminots (SNCF et entreprises ferroviaires privées)
.La période « post » réforme du ferroviaire, ne fait quaccélérer la réalisation déconomies qui impactent très lourdement la qualité de la production ferroviaire au quotidien et les conditions de travail des cheminots.
En effet, cette stratégie entraîne des décisions radicales, telles des fermetures de guichets, de gares, de lignes avec leurs lots de suppressions demplois ( 26 000 depuis 2007).
La traduction de ces choix opérés par la direction du groupe public ferroviaire et dictés par le gouvernement (qui ne cesse de se désengager en matière de financement du service public ferroviaire), sillustre par des retards de train, des suppressions de circulation, un plan de transport adapté par manque de conducteurs de train !
Par ailleurs, gouvernement et direction du groupe public ferroviaire prennent un risque important en abaissant le niveau de sécurité que ce soit pour les personnels ou les circulations ferroviaires.
Des actions locales convergentes entre syndicats CGT de proximité et des associations dusagers sorganisent sur le territoire pour préserver des circulations de trains et/ou louverture de gares, de guichets.